Dans ses perspectives 2017, Axa IM n'imagine pas que la croissance atone de l’économie mondiale de ces dernières années va perdurer. L’impact des politiques monétaires, le contexte démographique, et les nouvelles technologies finiront par inverser la tendance.
Sur les marchés développés d’abord. La maison note que la hausse des taux d’intérêt long terme va être portée par une consommation plus abondante des personnes à l’aube de leur retraite. Ainsi, l’excédent d’épargne, « également responsable de l’écrasement des taux, devrait se résorber » souligne Laurence Boone, chef économiste du groupe Axa.
Même chose dans les marchés émergents où le taux d’épargne est amené à se réduire en raison du passage à une économie désormais plus soutenue par la consommation et les investissements que par les exportations.
En outre, ils « ont considérablement comblé leur retard sur les marchés développés ces 30 dernières années et, bien que le rythme de cette convergence économique ralentisse, les taux de croissance des pays émergents devraient rester élevés », précisent les experts. Pour la maison, les actifs émergents offrent des opportunités à condition d’être sélectif.
Autre facteur de croissance ? Les nouvelles technologies qui vont également profiter aux entreprises. Chez Axa, comme pour bons nombres d’analystes, d’ailleurs, il est évident que les « new tech » amélioreront la compétitivité des entreprises.
Ci-dessous, une synthèse des prévisions de croissance du PIB « pays développés vs pays émergents »:
EF/EV