Pour John Greenwood, économiste en chef d'Invesco, les trajectoires de croissance continuent de diverger. Extraits :
« Les perspectives économiques pour 2017 recouvrent plusieurs thèmes bien connus. Alors que le cycle économique aux États-Unis continue de se renforcer, les perspectives de la zone euro et du Japon demeurent modérées.
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Parmi les nouvelles variables qu’il faudra prendre en compte en 2017 figurent la stimulation budgétaire prévue aux États-Unis par Donald Trump et une plus grande incertitude politique en Europe (…). Sur les marchés émergents, la grande question reste de savoir si la Chine parviendra à contenir la récente poussée de croissance du crédit.
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La croissance du PIB aux États-Unis devrait accélérer, mais modestement. (…) Nous nous attendons à ce que la Fed relève ses taux d'intérêt deux ou trois fois en 2017, en portant sa fourchette cible à 1,00/1,25% à fin 2017.
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La BCE et la BoJ ne sont pas parvenues à déclencher l'expansion monétaire dont l'économie a besoin pour se développer.
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Alors que les gouvernements de centre-droit et de centre-gauche aux Pays-Bas, en France et en Allemagne vont être confrontés à des élections l'année prochaine, [nous anticipons] un risque important de nouveaux défis politiques déstabilisants au sein de la zone euro.
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Au Royaume-Uni, les retombées du Brexit, notamment l'investissement étranger direct au Royaume-Uni, continuent de peser sur la croissance.(…) [Nous anticipons] une croissance du PIB réel britannique de 1,5% et (…) une volatilité considérable de la livre sterling et des marchés financiers britanniques pendant les négociations sur le Brexit.
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[Nous pensons] que l'expansion actuelle du cycle économique mondial sera prolongée. La raison principale est que la croissance inférieure à son rythme historique et une faible inflation nous permettront d’éviter une politique de resserrement des conditions monétaires qui mettrait rapidement fin à l'expansion.
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EF/EV