Parmi les intervenants de ce 4 janvier 2017, on retient Laurence Boone, chef économiste du groupe Axa, et son éclairage positif sur l’environnement macroéconomique.
En effet, selon cette dernière « l’année 2017 sera meilleure que l’année 2016 », et cela au regard de trois facteurs principaux.
D’une part en raison de la remontée des taux qui n’est pas uniquement due à Trump, mais aussi aux économies qui vont mieux.
D’autre part grâce aux banques centrales qui depuis des années menaient des politiques toujours plus accommodantes et qui désormais « vont arrêter de faire toujours plus et d’écraser les prix d’actifs ».
Enfin, deux incertitudes inquiètent les marchés en ce moment. La première tient au programme de Trump et ce qui sera effectivement mis en place ou non. La seconde tient au risque politique en France et en Italie.
Mais à la question : après le Brexit et Trump, la France votera-t-elle pour un parti en faveur d’une sortie de l’euro ? Les chances seraient finalement faibles, surtout maintenant que les (presque) deux anciens présidents ne se présentent pas. Laurence Boone l’explique par le contexte politique totalement différent. En effet aux USA le 45ème Président n’était pas connu, personne n’avouait vouloir voter pour lui, de sorte qu’aucun sondage ne pouvait mesurer son impact. [1]
De la même façon pour l’Italie, le risque qui tient à l’arrivée du parti 5 étoiles, est surestimé.
Autant de raisons d’être optimistes donc. Et quelle conséquence pour l’allocation d’actifs ? En présence d’une remontée des taux et de l’inflation, la maison prône la prudence car les rendements réels n’augmentent pas aussi vite qu’on pourrait l’espérer.
Aussi, les actions USA sont globalement préférées aux actions européennes. De même les actions en général sont privilégiées aux obligations souveraines et au sein des obligations on investit sur des durations courte et le high yield, moins sensible à l’impact des taux.
EV/EF
Voir aussi
[1] Or en France, si on considère le principal risque comme étant Marine Le Pen, celle-ci est loin d’être nouvelle sur la scène politique, et on peut donc évaluer son potentiel électoral