Dans sa lettre hebdomadaire BNP IP estime en effet que « les valorisations tendues et les incertitudes politiques constituent des risques pour les actions. » Extraits :
« USA :
La croissance du PIB américain au quatrième trimestre 2016 est ressortie inférieure aux attentes pourtant modestes. (…)
[Toutefois], la demande intérieure finale, qui recouvre la consommation des ménages et des administrations publiques, les investissements des entreprises et l’investissement résidentiel, a enregistré une légère accélération en dépit du ralentissement de la croissance de la consommation.
[…]
Les investissements des entreprises et l’investissement résidentiel ont davantage contribué au PIB que sur les trimestres précédents. (…)
Nous restons [donc] optimistes sur l’économie américaine. (…)
Zone euro :
L’amélioration progressive du marché de l’emploi, le niveau relativement bon marché de l’euro et le caractère accommodant de la politique monétaire sont des raisons d’être optimistes à l’égard des perspectives de la zone euro.
[…]
En ce qui concerne le Royaume-Uni, les statistiques ont montré que l’économie avait enregistré une croissance de 0,6 % en glissement trimestriel au cours de trois trimestres consécutifs. Le vote en faveur de la sortie de l’Union Européenne (« Brexit ») a donc eu de très faibles incidences.
Pays émergents :
Compte tenu de la décrue de l’inflation dans un certain nombre de pays émergents, les possibilités de baisse des taux d’intérêt ont augmenté. Cela vaut notamment pour le Brésil, où les taux réels ont bondi sous l’effet d’un fort recul de l’inflation. (…)
Allocation d’actifs :
Notre positionnement reste prudent. Nous continuons d’estimer que les actions sont chères et surachetées, même si la période de publication des résultats du quatrième trimestre aux États-Unis n’a pas déçu jusqu’ici.
(…) Nous ne pensons pas que les résultats seront assez solides pour porter les actions vers de plus hauts niveaux dans les mois à venir. »
EV/EF