La réponse a de quoi susciter les intérêts au regard des récents scandales politiques, et c’est Lazard Frères Gestion qui se penche sur la question.
Le premier constat est que le calendrier politique est chargé. Dans la zone euro, 2017 sera marquée par les élections néerlandaises, françaises et allemandes, sans oublier l’activation probable de l’article 50 par le Royaume Uni et la possibilité en Italie d’organiser des élections législatives.
De même, en Chine « le renouvellement des élites dirigeantes chinoises » se fera à l’automne 2017. Par ailleurs, aux USA les initiatives de Trump ne sont pas de tout repos.
Mais alors concrètement, quelles sont les conséquences ? Au-delà des risques posés sur le commerce international, surtout sur les émergents, la conjoncture économique ne serait finalement pas tant impactée selon la maison.
«La leçon de 2016 est que le risque politique n’affecte pas systématiquement les marchés et l’économie. »
Les nouvelles sont donc bonnes, voire très bonnes, puisque la maison se montre plus rassurante encore que ses confrères avec une croissance mondiale proche de 3,5%.
La zone euro et le Japon pourrait en effet créer la surprise. La première, en raison de ses indicateurs de confiance en grande forme. Le second, avec une économie en « phase de réaccélération » malgré « une lutte contre la déflation » qui n’est pas encore gagnée.
Enfin, aux Etats Unis, les perspectives d’investissement des entreprises se redressent très nettement et la montée des taux d’intérêt ne devrait pas peser sur le secteur résidentiel selon la maison.
EV/EF