Arnaud Dubois, responsable du service Art à l'Institut du Patrimoine, nous conte une histoire.
Trump, un problème sur le marché de l’art ?
Il semble que non. L’élection présidentielle américaine a entraîné une croissance des marchés financiers. Lorsque ces derniers grimpent, le reste de l’économie les suit et le marché de l’art bénéficie de la tendance haussière. Par ailleurs, ce marché est international. Les œuvres d’art demeurent faiblement corrélées aux actifs traditionnels et sont, de ce fait, faiblement impactées. A titre d’exemple, le Brexit n’a pas eu d’influence particulière sur le marché de l’art alors que les marchés financiers ont enregistré une baisse immédiate.
La demande la plus atypique d’un client ?
Récemment, un client en quête de liberté et d’évasion a souhaité acquérir une Fiat 600 multipla de 1963 afin d’emmener ses 4 enfants et sa femme à la plage. Nous n’avions nul autre choix que d’exaucer sa demande !
Une réaction inattendue d’un acheteur d’art ?
Nous avons conseillé un client dans l’acquisition d’une œuvre de Klein pour un montant proche de 100.000 euros. Cette œuvre a ensuite été vendue par nos soins plus de trois fois son prix d’acquisition quelques mois plus tard : notre client a pris peur que l’acheteur ne revienne sur le prix d’acquisition. C’est l’histoire de « la mariée qui était un peu trop belle » !
EF/FL