David Benamou, associé fondateur de Axiom AI fait le point « post épidermique » suite aux différentes crises du système bancaire.
Reste-t-il encore beaucoup de cadavres dans les banques européennes ?
Non, le gros du travail a été fait depuis 2008. On a eu une première vague d’harmonisation notamment en 2014 avec la revue de qualité des actifs. Le dernier pays à devoir se mettre à jour reste l’Italie. Son système bancaire domestique lui a permis d’être peu chahuté à la fois en 2008 et lors de la crise européenne. Le pays a donc eu moins de pression à se réformer. Le processus est en cours.
Les règles prudentielles sont-elles bien dosées ?
Non, c’est mal dosé. Il y a eu un travail de mise à jour après 2008 et les contraintes sont devenues trop lourdes, le régulateur est allé trop loin. Le dernier aspect international à cette question est l’accord de Bâle IV qui illustre le fait que les régulateurs aussi ont conscience d’être allés trop loin.
Le retour à des bases raisonnables est amorcé.
Y-a-t-il une vie après Axiom ?
A priori encore non, le but est de s’épanouir grâce à Axiom.
EV/FL