Cette semaine 360 Hixance s’interroge sur le phénomène d’évolution des taux. Doit-on le craindre ? Morceaux choisis :
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« Le débat sur la question des dettes européennes et du risque attaché refait surface.
D’un côté, la baisse des taux enregistrée entre 2013 et 2016 a amélioré les finances publiques en zone euro. […] Depuis quelques semaines, les taux d'intérêt français, italiens ou espagnols remontent, d’abord à cause de la hausse des taux américains, puis pour des raisons politiques et la question de la stabilité de la zone euro revient d’actualité.
Les marchés commencent aussi à intégrer le fait que les rachats de dettes de la BCE vont progressivement s’estomper en passant de 80 à 60 Md€ mensuels […] Si l’amélioration de la croissance est au rendez-vous, cela n’aura pour les marchés qu’un impact limité.
Néanmoins, l’équation pourrait être plus difficile pour les pays en difficultés économiques comme l’Italie, la Grèce, le Portugal, voire même la France.
Considérant les positionnements des différents pays, on retrouvera au premier plan, la ligne dure, allemande et hollandaise […].
L’autre doctrine, en vogue dans les pays du Sud, plaide pour une vision plus fédérale avec la mise en place de solidarité entre les Etats […]. On peut aussi imaginer la création d’un fonds européen qui reprendrait à sa charge une partie de la dette des pays les plus fragiles. »
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Rédaction/EV/FL