L’année 2016 a notamment été marquée par l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis. La mise en œuvre de son programme s’annonçait comme une véritable catastrophe pour les marchés financiers, tant le personnage semblait imprévisible. Dans sa dernière note, Cholet-Dupont estime que « les marchés sont confrontés à l’activisme d’un Président américain imprévisible et peu conventionnel ».
Mais pour l’heure force est de constater que la sérénité des acteurs est revenue au galop. Parallèlement, comme le met en avant Stamina AM, les premiers résultats 2016 publiés par les entreprises du S&P 500 sont bons et de nature à mettre du baume au cœur des investisseurs.
Cette reprise des marchés actions, avec une croissance des pays développés supérieure à celle initialement attendue par le consensus ne doit pas aveugler pour autant. Notamment en Europe, où le continent reste « exposé à ses errements politiques » aussi bien en France qu’au Royaume Uni avec l’activation probable du Brexit, comme l’indique Cholet Dupont.
Confiance, mais prudence, donc.
Mais alors, les leçons tirées de l’élection de Trump sont-elles transposables aux élections à venir en Europe ?
En France par exemple, l’une des sources d’inquiétude du marché a un nom : Marine Le Pen. Et les investisseurs tentent de se couvrir de ce risque en allant sur le marché obligataire allemand, au détriment des obligations d’Etat hexagonale.
Si l’idée d’une arrivée au pouvoir de Marine Le Pen est anxiogène, sa réalisation est en revanche hautement improbable. On le sait, les opérateurs souvent aiment se faire peur… ceci explique sans doute ces mouvements de marché.
YK/FL