Sans langue de bois, Igor De Maack, DNCA, nous répond sur les perspectives macroéconomiques du moment… et sur ses perspectives professionnelles. Interview d’un des porte-paroles les plus prisés du moment.
Trois raisons d’être optimiste pour 2017 ?
Trois c’est beaucoup…
La première serait le cycle économique toujours bon un peu partout et surtout en zone euro avec des indicateurs positifs.
La seconde raison serait l’impact finalement surestimé des échéances politiques sur l’économie. En effet, malgré les évènements de 2016 l’économie ne sombre pas, elle réagit à l’instant. L’enseignement à tirer est que l’économie reprend toujours ses droits et c’est un constat de bon augure.
La troisième raison d’être optimiste tient aux conditions monétaires favorables, aussi bien aux entreprises qu’à la consommation des ménages.
L’Allemagne excédentaire est-elle le bon ou mauvais élève de la zone euro ?
C’est très difficile de répondre à cette question car comme dans une classe d’enfants c’est dur de dire au meilleur élève que c’est finalement le mauvais élève. Etre bon élève c’est bien, mais c’est mieux de tirer le reste de la classe avec soi. Résultat : peut mieux faire.
Ce sera d’ailleurs l’un des enjeux des élections politiques en Allemagne. C’est rare de dissocier un leadership économique et politique. L’Allemagne est certes le leader sur le plan économique mais pour ce qui est de la politique c’est un nain au niveau international.
Etes-vous le Didier Saint Georges de DNCA ?
Saint Georges chez les chrétiens est un saint très important, c'est « celui qui tue le dragon », comme fait souvent Didier avec certaines idées reçues.
Comme lui, je suis porte-parole mais pas à temps complet, j’ai dans mon activité quotidienne encore beaucoup de tâches de gérant à accomplir.
Je l’apprécie en tout cas beaucoup, et c’est un compliment d’être comparé à lui mais il me reste encore du chemin à faire avant d'avoir son expérience. Et puis DNCA n’est pas (encore) Carmignac.
EV/FL