M&G a fait le pari de s’implanter en France en 2007, et 10 ans plus tard ce pari est gagné. Brice Anger, patron de M&G en France, revient pour nous sur les raisons de cette réussite et sur les prochaines évolutions de la maison.
Les trois clefs du succès pour monter une filiale en France ?
Il faut tout d’abord avoir de bons produits. Qui dit bons produits dit bien sûr bonnes performances.
Il faut ensuite avoir une bonne stratégie, c’est-à-dire une stratégie adaptée au marché français, très différent d’autres pays.
Par exemple, si on compare le marché Français avec le marché Italien : ce dernier est beaucoup plus avancé en matière d’architecture ouverte. C’est moins le cas en France, c’est pourquoi lorsqu’un acteur souhaite s’y implanter il mise avant tout sur le marché institutionnel.
Enfin, il faut nécessairement une équipe d’hommes et de femmes capable d’établir un lien de confiance avec les investisseurs.
M&G peut-il s’étendre d’avantage ?
Oui, aussi bien en France qu’à l’international.
En France, tout d’abord le potentiel de croissance est encore important pour deux raisons principales. D’une part, via la mise en place d’un service de gestion sous mandat que la maison n’a pas encore développé. D’autre part, car le marché Français lui-même va se développer notamment en termes d’architecture ouverte avec des clients qui deviennent de plus en plus exigeants et qui demandent de réelles alternatives au fonds en euros. La marque et la reconnaissance seront donc un enjeu de taille.
Puis à l’international, M&G a encore beaucoup à faire à la fois aux USA, au Canada ou en Asie.
Après une année 2015 décevante, comment envisagez-vous la suite ?
2015 n’a pas été une bonne année pour M&G en terme de performance.
Toutefois 2016 a été bien meilleure, on peut même la qualifier d’année « historique ». C’est la raison pour laquelle nous sommes très positifs pour l’année 2017, qui s’annonce être un très bon cru aussi bien en France, qu’au niveau international.
EV/FL