La plume de Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement chez Carmignac analyse la corrélation entre politique et marchés financiers. Extraits :
« Constatant que chaque aléa politique de 2016 s'est soldé par un glissement progressif vers davantage de soutien fiscal, et une réaffirmation du soutien monétaire des Banques centrales, les marchés continuent de déguster avec gourmandise la plus nette reprise cyclique rencontrée depuis la fin de la grande crise financière.
Le cycle américain est déjà bien avancé (…). Quant à l'Europe et au Japon, leur retard dans le cycle global leur confère une marge de progression encore appréciable.
[…]
Portés par la réalité économique, les marchés d'actions continuent d'escalader à bon droit, fût-ce laborieusement en Europe, le mur des inquiétudes.
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[Mais] les marchés continuent de négliger un des risques les plus concrets pour 2017 : la confirmation de tensions inflationnistes grandissantes ?
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La ligne directrice des initiatives économiques est assez lisible, pour les États-Unis comme pour ses partenaires commerciaux.
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En Europe, il est frappant également que la perspective d'échéances politiques majeures en 2017 n'entame pas le redressement du cycle économique (1).
[…]
Si l'aléa politique empêche les marchés européens de saluer pour l'instant à sa juste mesure ce retour à meilleure fortune économique, un passage sans encombre dudit aléa dans quelques mois pourrait donner alors le signal d'un rattrapage vigoureux des marchés actions et de l'euro (…). »
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EF/YK
Voir aussi
- L'indice PMI des directeurs d'achat de la zone euro vient encore de déjouer les attentes majoritairement pessimistes en progressant de 1,6 point en février pour atteindre 56, un niveau que l'Europe n'avait pas connu depuis avril 2011.