Alors que certains proposent leurs conseils patrimoniaux aux familles quel que soit la taille de leur patrimoine (voir notre article), d’autres s’adaptent à l’internationalisation croissante des familles.
Comme le révèle Marie Vandermarcq-Saltiel, directrice du family office chez Amplegest, « parmi nos 12 familles dont nous supervisons le patrimoine, la moitié réside sur le territoire de l’Union européenne hors de la France, elles se répartissent en Belgique en Suisse ou bien encore au Portugal ».
La cause ? Des motifs professionnels peuvent être à l’origine de ces expatriations mais bien évidemment on ne peut pas nier que la pression fiscale accrue, ou encore les craintes politiques incessantes ne prennent pas part à la décision de quitter la terre natale.
Il est donc primordial d’être au fait des problématiques inhérentes à l’expatriation. Amplegest dispose donc de bureaux en Belgique mais noue également des partenariats au Luxembourg et en Belgique, parmi lesquels on retrouve des grands noms tels que Swiss Life Luxembourg pour l’assurance vie ou bien encore Pictet ou Edmond de Rothschild en leur qualité de dépositaires.
Mais, l’expatriation n’est pas le seul paramètre à prendre en compte dans la façon de gérer le patrimoine des familles.
En effet, la plupart d’entre elles présentent un profil plutôt défensif. Marie Vandermarcq-Saltiel explique que les entrepreneurs connaissent déjà le risque en leur qualité même d’entrepreneurs, ainsi leur objectif est de préserver leur patrimoine privé. Mais pour obtenir « ne serait-ce qu’un peu de performance », il est aujourd’hui essentiel de prendre un minimum de risques !
Pas simple donc pour ces professionnels de la gestion de patrimoine de répondre aux attentes de ces clients « défensifs ». L’immobilier conserve ainsi tout son attrait. Quant aux actifs financiers, l’allocation se traduit par une poche actions de 40% maximum, le reste étant investi en cash et sur les obligations.
EF/FL