Dans son enquête annuelle, Fidelity International présente le regain de confiance significatif des entreprises mondiales, qui revient à son plus haut niveau depuis 2014.
2017 s’amorce donc dans un climat positif pour les affaires d’après cette étude, signée Fidelity, qui notons-le se fonde sur (1) sur cinq indicateurs (confiance des dirigeants, investissement des entreprises, dividendes, rentabilité et solidité des bilans).
Les analystes dénotent une « dynamique cyclique apparente » dans laquelle les bénéfices seraient attendus non plus, comme c’était le cas en 2016, du fait de la « réduction des coûts », mais bien grâce à une hausse de la demande.
De surcroit, cette dynamique serait généralisée dans toutes les régions et toucherait l’ensemble des marchés et des secteurs.
Dans un contexte de croissance, le sentiment de confiance dans le secteur des biens de consommation cyclique est faible et c’est celui des technologies de l’information qui remporte la part du lion.
En effet, « plus de la moitié des analystes couvrant les technologies de l’information prévoient une hausse de l’investissement dans le secteur technologique, reflétant la position cruciale de celui-ci dans un contexte d’innovations de rupture et de marges faibles ». On relèvera la confiance accordée aux émergents qui pourraient bien être poussés par la reprise des secteurs de l’ancienne économie, tels que l’énergie ou les matériaux, « champions de cette tendance ».
Si l’optimisme est de mise, la maison identifie des risques qu’il faudrait surveiller avec attention notamment « un recul des prix du pétrole ou un repli de la demande ».
Seul bémol en termes de localisation des investissements, le Brexit qui dissuaderait les entreprises d’investir au Royaume-Uni. Néanmoins, les futures échéances politiques ne constitueraient pas un facteur « pénalisant les décisions d’investissement des sociétés ».
YK/EF
Voir aussi
- Etude menée par 146 analystes chez Fidelity auprès de 17.000 dirigeants d’entreprises à travers le monde, en décembre 2016