D'après la dernière étude réalisée par Natixis Global AM auprès de 500 investisseurs au cours de l’automne 2016, c’est le regain de volatilité qui est le «principal obstacle à la performance».
Ainsi, dans leur quête de rendement les répondants déclarent s’écarter des stratégies classiques et misent sur une diversification sectorielle, une gestion selon un budget de risque, le recours à des « investissements alternatifs», ou bien encore sur le smart bêta (voir notre article).
Ainsi, pour Fabrice Chemouny, vice-président exécutif chez NGAM, « éviter le risque n’est pas une option envisageable (…) ils [les investisseurs] le font en intégrant davantage de stratégies alternatives dans la construction de leurs portefeuilles, le tout sans perdre de vue leurs objectifs de long terme ».
Selon NGAM, la stratégie alternative se traduit par le choix de se tourner vers le private equity, la dette privée ou l’immobilier[1].
On note également que les investisseurs s’attendent à revoir à la baisse leurs prévisions de rendement sur les 12 prochains mois. Mais, s’ils sont objectifs face à la situation actuelle, ils n’en demeurent pas moins optimistes.
Par ailleurs, l’enquête révèle que les investisseurs miseront davantage sur les entreprises qui respectent les critères ESG[2]. Ces critères représenteraient une diminution des risques globaux et un moteur de performance du portefeuille sur le long-terme.
En somme, il semble que 2017 laisse la part belle à la gestion active.
YK/EF
Voir aussi
[1] D’ailleurs un tiers des investisseurs institutionnels mondiaux seraient prêts à renforcer leur exposition aux actifs réels (immobilier, financement d’infrastructures et l’aéronautique).
[2] Les critères environnementaux, sociaux, et de gouvernance (ESG)