« La reprise économique soutient la tendance haussière des marchés » signent les gérants de Fidelity dans leur dernière allocation mensuelle.
Le constat est simple : toutes les classes d’actifs se sont appréciées en février. Aux Etats-Unis comme en Europe les indicateurs économiques laissent entrevoir comme un air printanier où le gérant peut profiter de la conjoncture économique porteuse.
Un bémol ou deux cependant. Aux Etats-Unis, les projets économiques et fiscaux de Trump, de nature à voir un impact positif sur les entreprises, risquent d’être retoqués par le Congrès. En Europe, malgré une économie qui va mieux, les incertitudes politiques pèsent sur le moral des investisseurs.
En somme, un MSCI World qui signe une performance de 4,6% en février traduit un momentum favorable sur la classe d’actifs risquée. La maison reste toutefois prudente sur les actions européennes et privilégie les marchés japonais et émergents. On note que les actions américaines sont en retrait : même si « les indices américains volent de record en record, ce mouvement ne parait pas très rationnel par son ampleur ».
Pour les matières premières, Fidelity préfère rester neutre. Bien que cette classe d’actifs ait repris quelques couleurs en février (+1,91%) grâce à la conjoncture, sa nature volatile doit inciter à la prudence.
Et sur le compartiment obligataire ? Les obligations, qu’il s’agisse de HY ou de l’IG, se sont appréciées également sur le mois écoulé. « Le risque politique grandissant incite les investisseurs à se couvrir. A ce titre, nous estimons que certaines craintes sont exagérées. Nous demeurons donc sous-pondérés sur les obligations les mieux notées. La conjoncture étant par ailleurs porteuse, nous continuons de surpondérer le haut rendement », déclarent les gérants.
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EF/FL