C’est ce qu’il ressort de l’analyse de Benjamin Louvet, gérant spécialiste matières premières chez Ofi AM. Extraits :
« A l’heure où l’or reprend son souffle après un début d’année en fanfare, certains s’interrogent sur la pérennité du mouvement d’appréciation du métal jaune. En cause : le changement de politique monétaire outre-Atlantique (…). La hausse des taux d’intérêt réels rend l’or moins attractif.
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Reste que, une remontée franche des taux d’intérêt ne peut se faire qu’en cas de matérialisation d’une inflation sous-jacente, qui soit de nature à maintenir les taux d’intérêt réels à un niveau faible.
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[L’inflation] repart sensiblement aux Etats-Unis et se redresse même en Europe, avec des niveaux au plus haut depuis plus de 4 ans.
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Le contexte est particulièrement favorable au retour de l’inflation. C’est en tout cas la conviction d’Alan Greenspan (1) qui explique : « le risque d’inflation commence à augmenter ». (…) Selon lui, dans un contexte où la baisse tendancielle de la productivité diminue le potentiel de croissance, nous pourrions nous diriger vers une période de stagflation.
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C’est cet accroissement significatif de l’inflation qui conduira finalement selon lui à l’appréciation de l’or. Peut-être pas à court terme, mais il s’agit d’une protection à long terme.
« Investir dans l’or aujourd’hui est une assurance » dit-il.
Avant d’ajouter : « Je vois l’or comme la principale devise mondiale. C’est la seule devise, avec l’argent, qui ne présente pas de risque de contrepartie […] L’or, tout comme l’argent, est la seule devise ayant une valeur intrinsèque ».
Pour accéder à l’intégralité de l’analyse, cliquez ICI.
EF/FL
Voir aussi
(1) Président de la FED de 1987 à 2006.