L’environnement est porteur ! C’est ce que confirme le 16ème baromètre semestriel que EY consacre aux fusions-acquisitions, « Global Confidence Barometer : Can conplex geopolitical uncertainty and record M&A coexist ?».
Ainsi selon le cabinet d’audit, 64% des dirigeants interrogés dans le cadre de son enquête (2.300 dirigeants au total dans 47 pays à travers le monde) jugent que « l’économie mondiale s’améliore ». Et la même proportion d’entre eux « envisagent de réaliser une acquisition en dehors de leur marché domestique ».
C’est donc sans surprise que l’on constate que les dirigeants d’entreprise passent plus régulièrement en revue leur portefeuille d’actifs afin d’apprécier l’intérêt de potentielles synergies au regard de l’évolution de l’environnement.
Concernant les destinations privilégiées par ces derniers, les Etats-Unis arrivent toujours en tête, suivis par la Chine, le Royaume Uni, l’Allemagne et le Canada. Quant à la France, elle arrive en 6ème position des intentions.
« Les risques géopolitiques ne semblent pas peser défavorablement sur le marché des fusions/acquisitions estime Rudy Cohen Scali, associé chez EY. Plus de 70% des personnes interrogées estiment même que les changements politiques majeurs intervenus en 2016 aux Etats-Unis et au Royaume-Uni auront un effet neutre ou favorable sur leur politique d’investissement par croissance externe ».
Bref, une confirmation de plus que le risque politique ne fait pas tout.
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