Ne manquez pas le portrait de François AUVILLAIN, Dirigeant de Faa Conseil.
1) Quel est ton parcours ?
C’est un parcours varié, depuis une banque de crédit à long terme, deux banques commerciales avec en point d’orgue la direction du « corporate banking » il y a 36 ans déjà ! puis la gestion d’actifs et la direction commerciale d’UAP GF avant sa reprise par AXA, l’assurance-vie avec la direction générale d’AVIP puis de HSBC Assurance, et enfin la création d’un cabinet de CGP il y a 11 ans.
2) Ton cabinet aujourd’hui ? Description de la structure et spécificités éventuelles ? ton rôle à la CNCGP ?
Nous sommes 4 chez FAA Conseil, installés à Saint Germain en Laye. Une clientèle classique constituée grâce à des relations personnelles et par recommandations.
A la CNCGP, membre du COMEX, je suis trésorier et dirige la commission Prévention des risques et contrôle qualité. Je participe également aux commissions Admission et Partenariats.
3) FININDEP ?
Un OVNI dans notre métier, une sorte d’auberge espagnole ! 18 cabinets de taille moyenne. Un fonctionnement d’association même si nous sommes constitués en SA. 7 cabinets au siège de Saint Germain en Laye, 6 cabinets entre Saint Germain, Versailles et Boulogne, 5 cabinets situés respectivement à Metz, Belfort, Besançon, Aix en Provence et Cannes.
Tous vraiment indépendants, mais bénéficiant des points forts de chacun, 3 cabinets dirigés par des femmes et un président qui fait de son mieux pour concilier les personnalités…
4) Quelles sont les conséquences à ton avis d’une réglementation de plus en plus forte ? Que penses-tu de la disparition du 3eme usage du courtage ?
La réglementation dans tous les métiers aboutit à la disparition de l’artisanat. Nous devons nous industrialiser. De ce point de vue la digitalisation est un précieux atout.
Il faut bien voir cependant qu’au bout du compte c’est malheureusement le client qui paie l’addition, au sens où l’originalité est de moins en moins rentable et possible et aboutit à des conseils de plus en plus standardisés.
La disparition du troisième usage du courtage était logique. Si ta question est : cette disparition modifie-t-elle profondément la valorisation des cabinets ma réponse est non, car les acheteurs raisonnent de plus en plus sur les mêmes bases que pour les autres métiers du conseil et de la finance, multiple de l’EBITDA, organisation, respect de la réglementation, division du risque, fidélité de la clientèle.
5) Quels sont les partenaires privilégiés de FAA Conseil ?
Compagnies d’assurance : APICIL, Swiss Life, Suravenir, Nortia
Maisons de gestion : H2O, Moneta, Gemway, Fineiffel, Nextstage, Sofidy, Voisin, mais nous sommes très éclectiques.
6) Comment as-tu géré la crise ?
Sereinement ! Pas de chômage partiel, une activité évidemment recentrée sur le conseil et la « rassurance », peu d’arbitrages qui auraient été inutiles. Et la satisfaction de constater la bienveillance de nos clients et le maintien et même le renforcement de leur confiance.
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