« Une remise en cause salutaire de craintes excessives », c’est la raison qu’avance Rothschild & Cie Gestion dans sa note stratégique de novembre pour expliquer le retour des investisseurs sur les marchés courant octobre.
Selon les gérants, ce mouvement a été favorisé par plusieurs facteurs :
- Le discours accommandant des Banques centrales, avec une possible nouvelle baisse des taux
- Des publications macroéconomiques rassurantes pour la Chine, qui tendent à effacer le risque d’effondrement brutal de celle-ci et de contagion mondiale.
- Un renforcement des taux de change des pays à risque (Malaisie, Russie, Brésil) face au dollar.
Compte tenu de ces éléments Rothschild & Cie Gestion émet les avis suivants sur les grandes zones.
Aux Etats Unis : certes les chiffres d’activités du troisième trimestre ont été revus à la baisse mais on constate une progression de la consommation (3,2%) avec des perspectives positives pour les prochains mois en termes de production industrielle et de PIB.
En Zone Euro : d’une manière générale, les indicateurs de confiance des consommateurs et du morale des chefs d’entreprises sont au plus haut. En France, nous obtenons de bon chiffre en termes de consommation avec une croissance du pouvoir d’achat.
« L’Italie et la France, longtemps en retard dans le processus de redressement de leur économie, commencent à profiter des “politiques de l’offre” mises en place par les gouvernements pour redresser les profits, l’investissement et l’emploi. »
Question obligation, le potentiel de gain est « extrêmement » faible et le risque de remontée des taux « important ». Par conséquent, Rothschild & Cie Gestion a délaissé cette classe d’actif au profit de la classe Actions.
Quelle orientation est à privilégier ?
Sans hésiter (et sans surprise), les actions avec une préférence pour « les actions de la Zone euro, et plus précisément pour les sociétés financières et les valeurs de retournement. »
SL/FL