Rencontre avec Mathieu Sanlaville, Fondateur de Norma Conseils.
1) Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Tout commence en Normandie avec une Licence d’Economie et un Master en Ingénierie Financière. Après, c’est le temps de l’exil pendant 10 ans sur Paris. Début de stage en 2008 chez 123 (Venture à l’époque). Mission : Ouvrir le courrier et compter les souscriptions (ce que Xavier et Olivier adoraient ?). Nous gérions à ce moment là environ 700M€ et nous avions eu la chance d’atteindre 1,2Mds€ d’encours 10 ans plus tard. J’étais devenu associé, directeur commercial, manager de 8 personnes et papa de deux enfants. C’était le moment de rentrer en Normandie avec la famille et de créer Norma Conseils ?.
2) Votre cabinet aujourd’hui ?
Norma Conseils est structurée autour des compétences des deux associés : Anthony gère le pôle immobilier et moi, l’ingénierie financière. Nous sommes heureux de gérer aujourd’hui les intérêts financiers de plus de 120 familles entre la Normandie et Paris.
3) Quelles sont les conséquences, à votre avis, d’une réglementation de plus en plus forte sur le métier de conseiller en gestion de patrimoine ? Et que pensez-vous de la disparition du 3ème usage du courtage ?
La réglementation est une bonne chose, cela va structurer encore plus notre métier. Je suis certain que le développement de la gestion de patrimoine passe, notamment, par une meilleure confiance des épargnants français dans notre métier. Concernant le 3ème usage… Je pense que c’est une question de point de vue et/ou de générations ? (réponse de normand hein).
4) Quels sont vos partenaires privilégiés ?
Les plus réactifs, les plus transparents, ceux qui me permettent de donner une vrai qualité de service pour mes clients.
Mes chouchous restent Generali, Primonial et 123IM par exemple (les autres se reconnaitront également ?).
5) Quelle est votre politique en matière d’investissement socialement responsable ?
J’essaye de faire le tri dans les solutions car c’est un sujet très important pour moi. Malheureusement, la labélisation ISR à outrance rend la compréhension pour les épargnants plus difficile (c’est un peu comme pour le camembert de Normandie AOP ou le camembert de Normandie AOC ?).
6) Comment gérez-vous la crise actuelle et quelles en seront les conséquences selon vous ?
Je trouve que les épargnants comprennent bien mieux cette crise que celle de 2008. Ce n’est pas « de la faute » de la finance ce coup-ci et cette crise concerne tout le monde. Pour les conséquences, je suis d’un tempérament optimiste, nous avons envisagé le pire en 2020 et c’est déjà loin derrière nous (bizarre de dire ça après l’annonce d’un nouveau confinement ! ?).
7) Quels sont vos projets professionnels à horizon fin 2021 ?
Locaux, priorité absolue. Nous recherchons à acheter avec mon associé mais c’est la pénurie de biens immobiliers (corrects) à vendre en Normandie.
Pour accéder au site, cliquez ICI.