Tandis que le boom économique déclenché par les énormes mesures de soutien fiscales et monétaires se limitait dans une première phase à l’activité manufacturière, il s’étend progressivement aux activités de services à la suite de l’avancement des campagnes de vaccination et de l’ouverture progressive des économies, écrivent Guy Wagner et son équipe dans leur dernier rapport sur les marchés "Highlights".
• La modération de la croissance en Chine se confirme
• Les marchés boursiers ont clôturé le premier semestre une fois de plus sur une note positive
• Réserve fédérale : deux hausses de taux pourraient intervenir dès 2023 au lieu de 2024
• Les rendements à échéance des obligations d’Etat demeurent stables
« Tant aux Etats-Unis qu’en Europe, l’écart entre les indices d’affaires du secteur manufacturier et ceux des services s’est pratiquement résorbé, les indicateurs se situant presque tous à des niveaux records », dit Guy Wagner, chief investment officer et administrateur-directeur de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments. « Le boom économique devrait se poursuivre au courant des mois d’été en raison de conditions climatiques peu propices à une détérioration de la situation sanitaire. Les incertitudes économiques vont à nouveau augmenter à l’approche de l’automne lorsque la multiplication des contacts dans les pièces fermées renseignera définitivement sur l’efficacité des vaccins contre les nouvelles variantes du coronavirus. »
La modération de la croissance en Chine se confirme
En Chine, la modération de la croissance suggérée par les statistiques économiques au début du deuxième trimestre se confirme et concerne aussi bien la consommation des ménages que la production industrielle. Néanmoins, ce ralentissement doit être relativisé, la croissance estimée du PIB pour l’ensemble de l’année 2021 demeurant aux alentours de 8%. Au Japon, les exportations se montrent extrêmement dynamiques, bénéficiant d’une demande manufacturière globale particulièrement robuste.
Les marchés boursiers ont clôturé le premier semestre une fois de plus sur une note positive
Les marchés boursiers ont clôturé le premier semestre une fois de plus sur une note positive. N’ayant subi le moindre revers au cours des six premiers mois de l’année, l’indice MSCI All Country World Index Net Total Return exprimé en euros a progressé de 15,9% depuis début janvier. Aux Etats-Unis, l’embellie boursière a propulsé le S&P 500 et le Nasdaq vers de nouveaux records historiques. « Au niveau sectoriel, une légère rotation a pu être observée, au détriment des valeurs financières et cycliques en forte progression depuis le début d’année et en faveur de la technologie et la santé restées quelque peu en retrait au cours des mois antérieurs », précise l’économiste luxembourgeois.
Réserve fédérale : deux hausses de taux pourraient intervenir dès 2023 au lieu de 2024
Bien que le Comité monétaire de la Réserve fédérale ait laissé inchangée sa politique monétaire lors de sa réunion du mois de juin, son président Jerome Powell a signalé pour la première fois depuis l’émergence de la pandémie son intention de préparer une modération des mesures extrêmes de soutien monétaire. Ainsi, selon les propos du président, les discussions concernant la réduction des achats d’actifs par la banque centrale seraient sur le point d’être entamées. Guy Wagner : « Même si un débat au sein du Comité sur le calendrier du relèvement futur des taux d’intérêt était largement prématuré, la majorité de ses membres pensent désormais que deux hausses de taux de 25 points de base pourraient intervenir en 2023 au lieu de 2024 estimé précédemment, avançant ainsi d’un an les attentes d’un premier resserrement monétaire. » En Europe, le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne n’a donné aucune indication concernant un changement du caractère expansif de la politique monétaire actuelle.
Les rendements à échéance des obligations d’Etat demeurent stables
Malgré la détérioration des statistiques d’inflation, les rendements à échéance des obligations d’Etat américaines demeurent étonnamment stables. Ainsi, le rendement à échéance du bon du Trésor US à 10 ans a même légèrement reculé. Dans la zone euro, les taux longs ont également été en légère baisse, le taux de référence à 10 ans ayant reculé en Allemagne, en France, en Italie et en Espagne.
A propos de BLI - Banque de Luxembourg Investments et de la Banque de Luxembourg
BLI - Banque de Luxembourg Investments. est la société de gestion d’actifs de la Banque de Luxembourg. Nous possédons une expérience avérée en gestion de fonds dans trois domaines essentiels : actions, obligations et stratégies multi-actifs. Établie au Luxembourg loin du bruit des principaux centres financiers, l’équipe de gestionnaires de BLI se spécialise exclusivement dans la recherche de placements de qualité à travers le monde. Son savoir-faire respecte plusieurs principes clés : gestion active, sensibilité aux risques et responsabilité en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). Les services de fonds d'investissement pour les initiateurs tiers sont offerts par Conventum TPS. BLI gère une gamme de plus de 30 fonds de placement dont les encours totalisent 14,60 milliards d’euros au 31 mai 2021.
Fondée en 1920, la Banque de Luxembourg est une des plus importantes banques privées luxembourgeoises. À Luxembourg, et en Belgique, où elle est présente depuis 2010 avec une succursale, elle accompagne une clientèle locale et internationale de particuliers, de familles et d’entrepreneurs pour la gestion, la valorisation et la transmission de leur patrimoine. La Banque a également développé une gamme de services à l’intention des professionnels de la gestion. Au 31 décembre 2020, la Banque de Luxembourg comptait près de 1000 collaborateurs, gère 66 milliards d’euros de titres et possède plus d’un milliard d’euros en fonds propres. Elle est une des rares banques dont la stratégie d’investissement est élaborée à Luxembourg par sa propre équipe d’analystes, au sein de sa filiale BLI.
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