Année sombre pour l’or noir qui a perdu près de 40% en un an, n’épargnant pas les sociétés du secteur, qu’il s’agisse des pétrolières ou des parapétrolières. Pour CMC Markets, il est donc temps de faire un bilan de ces deux années de baisse ; et de se tourner vers l’avenir pour évoquer les raisons d’un possible retour sur cette classe d’actifs.
Selon le courtier, il existe premièrement « des raisons d’être optimiste sur le rebond du pétrole » :
- Le bas historique du cours du pétrole peut être source d’opportunités
- « Les prévisions de croissances mondiale restent stables et dans le vert »
- Une croissance chinoise qui ralentit mais qui reste positive
Mais aussi des raisons d’être pessimistes :
- « Le consensus est toujours acheteur »… comme il l’est depuis 2 ans sans que cela ait induit une reprise des cours
- « Une chute supplémentaire des cours de 30% pourraient entrainer une suite de faillites retentissantes ».
Dans l’attente de ce possible rebond, CMC Markets constate que les pétrolières ont plus de robustesse que les parapétrolières en phase de marché baissier. Une assise qui devrait ainsi leur permettre de mieux résister en cas de poursuite de la baisse… mais également de ne pas saisir immédiatement la hausse, en cas d’appréciation du WTI.
Les professionnels du secteur sont dans l’attente du point le plus bas du cours du pétrole afin de rentrer à nouveau et de façon opportune sur le marché. Néanmoins, ces 3 derniers mois n’ont pas permis d’avoir une grande visibilité sur ce fameux « point bas » tellement les variations d’appréciation du WTI sont importantes : « de 30 à 40% en seulement quelques séances ».
De son côté, la banque centrale russe, reste assez pessimiste sur un éventuel rebond du cours du pétrole. Son « scénario de risque » fait état d’un maintien du baril de pétrole aux alentours des 35 dollars pour les trois prochaines années.
Prudence ou psychose ? Quelle qu’en soit la réponse, le cours du baril du pétrole est à surveiller tant il est l’essentielle de certaines économies.
SL/FL