Nous avons rencontré Sandrine GENET et Cédric GENET, Associés fondateurs de Carat Capital.
1) Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Cédric a une formation en économie complétée par une école de commerce qu'il a faite en alternance. Il a commencé sa carrière chez un CGP (après un passage en banque et cabinet de cost killing)
Je suis diplômée d'une école de commerce, et j'ai démarré en banque et notamment banque privée à la fin de mon parcours bancaire. Puis virage vers l'indépendance (à l'époque on avait le droit de dire ça) au sein d'un premier cabinet CGP, avant de créer Carat capital, avec Cédric, fin 2006. J'ai complété ma formation par un diplôme de gestion internationale privée, au sein de l'Aurep, en 2015.
2) Parlez-nous de votre cabinet aujourd’hui ?
Nous avons un ADN très entrepreneurial, aussi bien dans l'organisation interne de l'entreprise, avec beaucoup d'autonomie et de co-construction avec l'équipe, mais aussi dans notre métier, puisque nous accompagnons majoritairement des entrepreneurs.
Nous avons développé notre savoir-faire en fonction de leurs besoins, quelle que soit l'étape du développement de leur entreprise : que ce soit à la création, pendant le développement, lors des périodes de levées de fonds ou de cash out, et enfin pendant et après la cession.
Carat a donc également développé un service de family office pour les entrepreneurs, que nous appelons l'Entrepreneur Office, et qui accompagne les entrepreneurs pour des sommes supérieures à 10 M€.
Nous sommes aujourd'hui 23, à Paris, avec un bureau ouvert à Toulouse il y a quelques mois.
3) Quelles sont les conséquences, à votre avis, d’une réglementation de plus en plus forte ? Que pensez-vous de la disparition du 3eme usage du courtage ?
Cela encourage de nombreux petits cabinets à se regrouper, et souvent les dirigeants à vouloir déléguer cette partie, ainsi que le back office, afin de se concentrer sur la partie plus commerciale ou technique de leur métier.
Je ne trouve pas illogique la disparition de cet usage, et cela ne nous parait pas cohérent que les clients soient captifs d'une entreprise, s'ils n'y trouvent pas leur compte. Il faut bien-sûr en revanche être vigilants sur les bonnes pratiques entre confrères, afin que la concurrence puisse jouer son rôle, mais en bonne intelligence.
4) Quels sont vos partenaires privilégiés ?
Pour les enveloppes de placement nous travaillons beaucoup avec le Luxembourg, et notamment avec Lombard International et Wealins, et en France avec les principaux assureurs, comme Generali ou Vie Plus par exemple. Le Luxembourg nous permet d'être très actifs sur l'investissement non coté, sujet sur lequel nos partenaires sont très nombreux. Pour l'investissement coté, nos principaux partenaires sont Sanso, qui gère nos fonds dédiés, Victory AM qui gère nos FID et FIC ou encore Norman K qui gère nos FAS.
5) Vous venez aussi de faire rentrer un fonds à votre capital, pourquoi ?
Nous souhaitons poursuivre le développement de l'entreprise. Et dans un marché qui se consolide, il est essentiel de se doter des moyens nécessaires pour sa croissance. Nous avons trouvé avec Parquest Capital, un fond d'investissement qui partage nos valeurs, et souhaite nous accompagner dans les prochaines années.
Notre projet est de permettre à des cabinets déjà bien structurés de nous rejoindre dans les années à venir, en leur permettant de garder une forte dimension entrepreneuriale tout en atteignant une taille qui leur permettra d'accéder à plus de confort, et les produits les plus exclusifs pour leurs clients.
C'était également l'occasion de restructurer notre capital afin d'intégrer l'ensemble de notre équipe au capital, avec une volonté de partage de valeur.
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