De passage à Paris, Martin Skanberg gérant du fonds Schroders Euro Equity (LU0106235293) a partagé sa vision des marchés européens. Assez logiquement, on s’en doute, il est positif sur la classe d’actifs du fonds qu’il gère…
Le gérant met en avant plusieurs raisons objectives d’être positif, alors qu’il revendique une absence de biais en termes de style, growth ou value, avec en portefeuille des valeurs telles que Amadeus dans l’univers technologique ou Smurfit Kappa dans le secteur de l’emballage.
Il y a d’abord la politique accommodante de la BCE que Martin Skanberg juge adaptée à la situation.
Un euro « faible » qui est passé au plus haut de près de 1,40 dollar à près de 1,04 dollar, avec depuis plus d’un an une zone de fluctuation entre 1,06 et 1,16 dollar.
La situation de la devise soutient la croissance des bénéfices des entreprises de la zone et explique, pour partie, des rendements relativement attractifs comparés à d’autres classes d’actifs, qu’il s’agisse des actions américaines et asiatiques, ou plus encore des rendements obligataires
Les marchés européens sont, avec un PER de l’ordre de 13, sensiblement en dessous de leur moyenne historique (de l’ordre de 20). Et ces différents facteurs militent en faveur, pour Martin Skanberg, d’un rattrapage sur la moyenne de long terme et donc un potentiel de hausse du PER de l’ordre de 50%.
Ce potentiel de rattrapage est renforcé par les anticipations sur les marges des entreprises. Alors qu’aux Etats-Unis on s‘attend à une contraction des marges, sur le Vieux continent Martin Skanberg table sur un renforcement des marges en se fondant sur les données Datastream.
Last but not least, le gérant met en exergue les secteurs qui sont aujourd’hui particulièrement peu chers par rapport à leur PER historique, comme les financières, les télécommunications, les services au public.
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FL/SL