La tempête en ce début d’année sur les marchés va-t-elle laisser la porte ouverte aux opportunités ; telle est la problématique posée par la société de gestion, dans son flash "spécial marchés" du 19 janvier dernier.
En effet, Michel Audeban, fondateur du fonds GemEquity et spécialiste des émergents revient sur les récents évènements qui ont fortement agité la sphère financière.
Le cours du pétrole qui ne fait que baisser depuis fin 2014 et qui inquiète aujourd’hui encore les investisseurs, n’est pas, selon Michel Audeban, un facteur négatif pour la Chine. En effet, en tant que premier consommateur de matières premières, la Chine profite largement de la chute de leurs cours.
Par ailleurs, l’excédent commercial de la Chine est aujourd’hui à son plus haut historique. Michel Audeban anticipe une augmentation d’environ 600 milliards de dollars par an, un chiffre qui devrait nettement conforter les investisseurs sur l’état de la devise chinoise.
Enfin, rappelons que le yuan fait parti de l’unité de compte du FMI depuis novembre 2015. Il est d’ailleurs resté relativement stable par rapport à ce panier contrairement à sa dépréciation face au dollar.
La société de gestion estime que le risque de dévaluation du Yuan est très faible aujourd’hui du fait de la nécessité pour la PBOC de conserver un yuan stable «afin d’assoir la réputation du marché obligataire chinois à l’international ».
Avec la recherche de cette stabilité, la Chine ne serait-elle pas à l’aube d’offrir aux investisseurs une plus grande visibilité ?
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EF/SL
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