(…) En s’opposant à ses parents, l’enfant découvre la différence entre le « principe de plaisir » et le « principe de réalité » (…). Fréquents entre 1 et 3 ans, les caprices s’estompent ensuite, disparaissant progressivement après l’âge de raison.
Il est donc surprenant de voir un grand enfant de 70 ans découvrir qu’en dépit de son poste à hautes responsabilités, il n’est pas le centre du monde.
Encore plus rare de l’entendre, ou plutôt de le lire, tempêter et menacer les congressistes de son parti qui n’ont pas les mêmes désirs que lui.
Le refus par le congrès de voter l’abrogation de l’Obamacare illustre parfaitement notre scénario alternatif 1 de « tensions internes et externes aux Etats-Unis » : scénario qui pourrait avoir des conséquences assez désastreuses tant sur les actions que sur les marchés de taux.
Parallèlement le nouveau président pourrait intégrer progressivement ses limites et s’adapter. Dans ce scénario central d’apaisement, tout se passerait pour le mieux sur les marchés actions, et les marchés obligataires baisseraient de manière mesurée.
Plus transversal, notre scénario alternatif 2 fait état des tensions politiques (…) : l’imminence de l’élection présidentielle en France et l’incertitude quant aux candidats encore en lice font craindre le pire tant sur les marchés actions que sur les marchés obligataires de la zone. »
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