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Deux gérants émergents (Rebecca Mc Vittie sur les actions et Oli Shakir Khalil sur la dette) donnaient leur point de vue lors de la dernière conférence de Fidelity. A retenir :

  • Sur les opportunités 

Rebecca Mc Vittie : « parmi les secteurs intéressants nous pouvons citer la technologie (…). D’autres facteurs liés au mode de vie, à la santé et à l’alimentation influent également sur la croissance des émergents. »

Oli Shakir Khalil : « mon point de vue se porte plus sur les Etats (…). Au cours de la prochaine phase de croissance (…) c’est l’exportation de produits finis qui doit dominer. [Et], la Côte d’Ivoire ou son concurrent le Ghana (…) produisent beaucoup plus de produits finis. »

  • Sur les freins potentiels

Rebecca Mc Vittie : « sur la Chine et les matières premières dont ce pays est un importateur important, nous anticipons un ralentissement de la demande ».  

Oli Shakir Khalil : « la hausse du dollar entrainerait des difficultés sur les matières premières et les actions. La croissance, la Chine, le dollar, les matières premières et la politique des BC sont des risques potentiels ».  

  • Sur les valorisations 

Rebecca Mc Vittie : « les valorisations restent attractives dans tous les marchés émergents (…) (1) ». 

Oli Shakir?Khalil : « la dette des pays émergents est attractive, avec un rendement de 5% sur la dette libellé en dollars (…). »

  • Quels paris pour l’avenir ? 

Rebecca Mc Vittie : « la consommation continuera de rester un domaine porteur avec internet, les services et les produits de première nécessité, comme les produits laitiers. La santé est également un secteur à privilégier à long terme. »

Oli Shakir Khalil : « nous tentons d’accéder à des entreprises dans des pays moins corrélés aux marchés (Azerbaïdjan, Rwanda, Nigeria). Parmi les pays que nous évitons : l’Afrique du Sud (fondamentaux mauvais et risques politiques importants) et l’Indonésie (bons fondamentaux mais valorisations excessives). »  

EF/FL 

Voir aussi

(1) « En comparaison avec les pays développés, il subsiste une décote de 25% en termes de « price to book ».