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Les particuliers s'attendent à consacrer en moyenne 34 % de leur revenu de retraite aux dépenses de subsistance de base, mais la réalité est qu'ils auront besoin de près de 50 % de leur revenu pour assumer ces dépenses : une étude que vient de publier Schroders révèle un écart important entre les attentes et les réalités financières de la vie après le départ en retraite.

Les retraités reçoivent un revenu de retraite inférieur à ce que les personnes qui approchent de la retraite s'attendent actuellement à percevoir, cette différence étant la plus marquée en Asie.    

L'étude, qui porte sur plus de 22.000 investisseurs dans 30 pays, montre que 15 % des retraités dans le monde déclarent ne pas disposer d’un revenu suffisant pour vivre confortablement. En France, ce taux atteint 20 %, ce qui est largement supérieur à la moyenne mondiale mais aussi européenne (14 %).

Moins de la moitié (43 %) de tous les retraités indique qu'un peu plus de revenu serait utile, tandis que 42 % ont déclaré avoir un revenu suffisant pour vivre confortablement à la retraite. En France, 36 % seulement des retraités estiment avoir un revenu suffisant.

Les personnes âgées de 55 ans et plus qui s'approchent de la retraite risquent globalement de tomber de haut en raison de leurs anticipations trop élevées concernant leur futur revenu de retraite. Ils prévoient qu’ils auront besoin de 74 % de leur salaire ou de leur revenu actuel en moyenne pour vivre confortablement à la retraite.

En réalité, les retraités du monde entier reçoivent, en moyenne, 61 % de leur salaire final chaque année. Au niveau régional, c’est en Asie que le contraste est le plus fort, les retraités recevant 59 % de leur salaire final, tandis que les personnes approchant de la retraite attendent 76 %.

En moyenne, l'écart est le plus faible pour les investisseurs en Europe, les retraités recevant 63 % de leur salaire de fin de carrière, tandis que les attentes des futurs retraités représentent 72 % du salaire. Cependant, en France, les attentes s’élèvent à 78 % du salaire, alors qu’en réalité, les revenus à la retraite n’atteignent que 61 % du salaire final.

En France, les non retraités prévoient de dépenser 30 % de leur budget à ces dépenses de subsistance, alors qu’en réalité les retraités y allouent 46 % de leur revenu. L’investissement dans un bien immobilier/l’achat d’une deuxième résidence, anticipés à hauteur de 14 % du revenu de retraite, se trouve ainsi ramenés à 4 % de ce budget.

Pour accéder à l’étude, cliquez ICI.