Alors qu’en ce début d’année, certains affichent encore une « gueule de bois », d’autres font un retour sur eux-mêmes et rejouent le film 2018 pour comprendre à quel moment cela a déraillé. C’est le cas notamment de Dorval AM, qui hier dans le cadre d’une conférence de presse a dressé un bilan 2018 et présenté ses perspectives pour 2019.
Le gérant rappelle opportunément que l’année 2017 avait fini dans un « excès d’optimisme généralisé » sur les marchés, et que 2018 a connu un tout autre scénario.
Chez Dorval AM, les raisons sont bien connues, avec un véritable cadencement inexorable :
- En février 2018, les premiers avertissements apparaissent sur les marchés avec l’explosion de la volatilité à Wall Street,
- Le mois suivant, la guerre commerciale sino-américaine fait débuter le de-rating des marchés émergents,
- Durant le mois de mai, la crise italienne apparait, affectant l’Europe,
- Au cours de l’été, les marchés américains restent haussiers face aux autres indices mondiaux en baisse,
- A la rentrée les small et mid cap européenne accusent une forte baisse,
- Finalement, le dernier trimestre 2018 voit les marchés américains dans la tourmente, emportant le reste des indices dans leur passage, marquant ainsi la fin de l’optimisme américain.
Selon la maison de gestion, si en 2019 on veut que les choses aillent mieux, il faudrait que les hypothèques précédemment citées soient levées.
Elle estime que l’environnement de marché actuel est « extrêmement pessimiste » alors que la macro est « loin d’être effondrée ». Bref, Dorval juge qu’il existe un « potentiel important de rebond ».
A condition toutefois, pronostique la maison de gestion, qu’on n’assiste pas à une remontée des cours du pétrole, ce qui conduirait l’économie mondiale à un « hard landing ». L’état actuel de la mondialisation pourrait lui aussi, en cas de non-accord sino-américain, représenter un risque…
Dans un tel environnement de marché, Dorval recommande de s’orienter vers un support tel que son fonds Global Conviction Patrimoine (FR0013333838) qui affiche un fort degré de diversification (pas plus de 1% par ligne). Selon son promoteur, ce fonds affiche un profil défensif : composé à 10% d’actions, 34 % d’obligations et 55% de liquidités… un investissement à horizon minimum de 5 ans.