Un peu partout dans le monde, une meilleure alimentation, une amélioration des modes de vie et les progrès dans la médecine ont fortement allongé la durée de vie constate Rudi Van Den Eynde, directeur de la gestion thématique chez Candriam. À l’échelle internationale, l’espérance de vie a progressé de presque 25 ans en moyenne depuis les années 1950.
Les populations les plus riches jouissent de l’espérance de vie à la naissance la plus longue. Dans les pays avancés, un nouveau-né qui voit le jour aujourd’hui peut ainsi espérer vivre plus de 80 ans.
Si les épidémies des siècles passés telles que la variole ont été éradiqués par la vaccination, ce n’est pas le cas du cancer. Dans de nombreux pays, dont la Belgique, les Pays-Bas, la France et l’Australie, il s’agit désormais de la première cause de décès.
La hausse du pourcentage de personnes âgées est le reflet de tendances positives, mais il est indéniable que le cancer affecte ces derniers de façon disproportionnée. Le taux de cancer a crû avec l’augmentation de la longévité, passant de 15 % en 1960 à 25 % aujourd’hui.
Le risque de diagnostic de cancer est presque doublé entre un trentenaire et un quarantenaire et plus que quadruplé entre un trentenaire et un cinquantenaire.
Cette proportion monte à cinq fois plus pour un septuagénaire. Les experts sont unanimes : le nombre de cancers augmentera nettement dans les années à venir, en grande partie sous l’effet combiné de l’accroissement et du vieillissement de la population mondiale. Près de 40 % de la population mondiale pourrait subir un diagnostic de cancer au cours de sa vie.
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Comment est-ce possible ? Il existe plus de 100 types différents de cancer, qui trouvent leur origine dans trois sources principales : héritage génétique, infections et tumeurs sporadiques. Dans tous les cas, le processus est identique : les mécanismes cellulaires de « contrôle qualité » sont affaiblis et l’organisme ne parvient pas à détruire les cellules mutantes assez rapidement.
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