La conférence OFI AM la semaine dernière a été l’occasion pour Xavier Michel, directeur de la stratégie, de brosser un état des enjeux sur « le numérique et la gestion d’actifs ». Morceaux choisis.
« Depuis un peu moins d’un an, nous assistons à un certain nombre de conférences sur la révolution digitale dans tous les secteurs de la finance et en particulier dans la gestion d’actifs. Comme beaucoup d’entre vous, je travaille depuis plus de vingt ans dans le secteur de la finance et donc dans un environnement par nature numérique.
Il me semble donc que nous assistons plus à une évolution digitale qu’à une révolution. Pour rappel, la création Boursorama et Bourse Direct c’était il y a vingt ans. Fortuneo c’était il y a quinze ans.
Et l’algorithmique trading qui représente aujourd’hui 90% des flux d’actions représentait déjà près de 50% il y a huit ans.
Le premier impact que je citerai sur la gestion d’actifs c’est que toute cette digitalisation nécessite de gros investissements en infrastructures et que toutes ces infrastructures nécessitent de gros moyens énergétiques.
A titre d’exemple un smartphone consomme l’équivalent, tout mis bout à bout, d’un gros réfrigérateur / congélateur.
Le second impact que je citerai est plus direct. Le World Economic Forum, a récemment publié une étude sur les impacts du digital sur la finance et l’assurance.
Pour le secteur de la gestion d’actifs, cette étude relève un impact sur « l’amélioration de l’expérience client » et un impact sur « l’optimisation des organisations ».
En ce qui concerne les produits, le Big Data Analysing et le Machine Learning voient des débouchés dans nos gestions. La puissance de calcul des machines permet de sécuriser, d’objectiver des choix de gestion et de créer de nouveaux produits. Nous avons déjà dédié de nouveaux moyens pour ces gestions modélisées. Nous le faisons seuls ou en partenariat avec des sociétés data science qui ont développé des modèles spécifiques depuis plusieurs années.
Que ces Fintech aient comme objet (1) de changer les business model, (2) de chercher à mieux exploiter la chaîne de valeur ou (3) d’améliorer l’existant, elles ont toutes le mérite de pousser les acteurs à proposer des services plus performants et moins couteux."
Pour consulter la présentation de Xavier Michel, cliquer ICI.