Trois ans après le lancement du spectaculaire programme « Abenomics », l’économie japonaise peine toujours à renouer avec la croissance. Le journal Les Echos de ce jour publie une synthèse de la situation.
« En annonçant vendredi qu’elle allait imposer, à partir de février, un taux d’intérêt négatif de 0,1 % sur une partie des réserves excédentaires des institutions financières déposées auprès d’elle, la banque centrale nippone a voulu montrer qu’elle allait lutter, à tout prix, contre une appréciation du yen qui risquerait de faire échouer la sortie de la déflation du pays.
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Une nouvelle chute du rendement des obligations nippones va naturellement pousser les fonds à réorienter des capitaux sur le marché actions.
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Pour nombre d’économistes, le geste de la BoJ témoignerait du désarroi de son gouverneur, qui ne parvient pas, malgré un gigantesque programme d’assouplissement quantitatif, à générer la hausse des prix de 2 % qu’il avait promis, il y a bientôt trois ans. »
FL/EF