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Pourquoi Adrian Hilton, patron de l’activité taux et devises chez Columbia Threadneedle, ne voit pas les taux remonter...

Il est peu probable que la réforme fiscale américaine donnera un élan notable à la croissance du pays en 2018. Ceci dit, le contexte macroéconomique demeure porteur.

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En temps normal, tous ces facteurs seraient synonymes d’environnement défavorable pour les obligations. Mais les rendements ne sont qu’à peine plus élevés que les planchers extrêmes atteints à la fin 2016. Ils se maintiennent à de très bas niveaux d’un point de vue historique – et sont même nettement plus faibles que ce à quoi on pourrait s’attendre à ce stade du cycle économique.

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La frénésie de crédit en Chine, alors que les autorités tentaient de dynamiser le marché immobilier du pays, a soutenu les pays émergents et dopé le commerce mondial. Au vu des inquiétudes croissantes de la Chine quant à ses déséquilibres financiers, toute orgie de dépenses semble exclue en 2018.

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Il n’est pas déraisonnable d’anticiper un changement du sentiment en 2018, ce qui modère nos attentes de hausse des rendements obligataires.

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Dans la mesure où nous sommes d’avis que le centre de gravité de la croissance et de la normalisation politique commencera à se déplacer, nous sommes moins optimistes à l’égard du dollar américain en 2018 que la plupart des opérateurs du marché. Nous estimons toujours que l’euro est sous-détenu et que la dynamique de la balance courante de la zone euro devrait soutenir la monnaie unique.

L’économie mondiale a signé une bien meilleure performance que ce que nous attendions il y a 12 mois. Mais les risques pesant sur le statu quo sont en équilibre instable. Au vu des hauts niveaux d’endettement, des valorisations élevées et du cycle plus proche de la fin que du début, la demande d’actifs sûrs pourrait être plus persistante que prévu.

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