Pourquoi un tel succès ? Réponses de Jérémy Tubiana, responsable distribution France chez Lyxor ETF.
Vous multipliez les partenariats, toute la place est-elle conquise par les ETF ?
C’est vrai qu’en 2017 nous avons bien avancé : Link by Patrimonial, Cardif avec une offre de gestion pilotée, Oradea sur le PERP… et 2 partenariats en gestion pilotée sont actuellement en cours de signature.
Certains restent opposés aux ETF par principe, en disant « moi je ne ferai jamais d’ETF » mais la réalité est que de plus en plus de professionnels y viennent. Au-delà de ceux qui bloquent comme AXA ou Generali, on voit une très large acceptation des ETF.
Je pense par exemple à une structure comme Financière Galilée qui avait conçu un modèle de sélection de fonds et qui maintenant a intégré des ETF pour faire ses allocations.
Et puis on commence à voir de plus en de plus de CGP qui adoptent un modèle anglo-saxon, à base d’honoraires, pour que la question des rétro ne soit plus un sujet, qui s’intéressent aux ETF.
Qu’est-ce que vous avez découvert au cours de ces 2 dernières années ?
On voit une tendance depuis quelques années qui de se confirme : de plus en plus de CGP s’institutionnalisent en créant leur propres fonds. Eux sont particulièrement intéressés par les ETF.
Parallèlement on voit des sélectionneurs indépendants, comme EOS par exemple, qui commencent à collaborer avec des CGP pour apporter une expertise en allocation.
Cette évolution nous semble inéluctable même si elle ne va pas sans poser de question et soulever quelques difficultés. Comme par exemple la mise en place des contrats qui peuvent représenter une sérieuse difficulté pour certains.
A vous écouter on a l’impression que l’ETF représente une solution universelle…
Mais je crois que c’est réellement le cas ! Aujourd’hui les ETF concernent tous les types de clients, alors que longtemps cela a surtout été un marché d’institutionnels.
L’adoption par les investisseurs individuels est une réalité, avec des offres très diversifiée et segmentées, de Link by Promonial accessible à partir de 1.000 euros, ou au contraire des offres comme Cardif Elite.
Et puis, un ETF trouve sa place dans un compte titre, un PERP, en assurance-vie ou dans un PEA dont il permet souvent de s’affranchir des limites.