Le climat et la nature continueront d’être au cœur des engagements de Robeco, renforcés par deux nouveaux axes liés à la transition et les droits des actionnaires.
Robeco publie comme chaque année ses nouveaux thèmes d’engagement pour 2025. Ces thèmes d’engagement sont choisis en consultation avec les clients, d’autres parties prenantes externes et les équipes d’investissement de Robeco.
En 2025, l’équipe dédiée à l’actionnariat actif va élargir son engagement historique sur les thèmes « evergreen » liés au climat, à la biodiversité et aux droits de l’homme, depuis longtemps considérés comme les principaux domaines d’intérêt de l’investissement durable. Il inclura désormais la gestion des ressources naturelles et un éventail plus large de matières premières à fort impact sur la déforestation. Par ailleurs, la portée de l’engagement en matière de diversité et inclusion sera élargie afin d’améliorer la gestion du capital humain.
Au-delà de la plus grande profondeur sur ces sujets, deux nouveaux thèmes seront explorés : les chaînes d’approvisionnement des minerais de transition et la question de la dilution des droits des actionnaires dans certaines zones géographiques.
« Nous souhaitons nous concentrer davantage sur les risques à long terme pour les portefeuilles de nos clients, ou sur les transitions structurelles qui doivent avoir lieu dans la société », explique M. van der Werf, responsable de l’Actionnariat actif.
Un regard approfondi sur les engagements des années passées
La déforestation fera l’objet d’une attention beaucoup plus grande à mesure que Robeco élargi son engagement actuel sur l’huile de palme pour y inclure également le soja, le bœuf, le cuir, le papier et la pâte à papier.
Les équipes souhaitent également élargir le thème de la gestion des ressources naturelles, en mettant l’accent sur l’eau et les déchets, car ces éléments contribuent également de manière significative à la perte de biodiversité, un autre sujet sur lequel les équipes souhaitent travailler plus en profondeur.
Enfin, les équipes vont étendre leur engagement en matière de diversité et d’inclusion pour aller encore plus loin dans la gestion du capital humain. Elles traiteront un éventail plus large de problématiques, notamment les relations avec les employés, leur satisfaction et la reconnaissance de leur valeur au travail.
Aborder la transition sur toute la chaine d’approvisionnement
Le climat reste la priorité principale, et à mesure que l’attention porte de plus en plus sur la réalisation de la neutralité carbone, la transition est devenue le sujet principal. Néanmoins, pour réaliser une transition durable, il faut s’assurer que l’ensemble de la chaine d’approvisionnement et de production aille dans la même direction.
« Lorsque nous avons consulté nos clients au cours de notre panel et obtenu le retour de nos équipes d’investissement, il y a eu un soutien unanime pour lancer un thème sur les minerais de transition, ces substances naturelles idéales pour les technologies renouvelables. », déclare Ghislaine Nadaud, spécialiste senior en investissement durable.
Pourtant, leur extraction peut poser des problèmes, comme la déforestation liée à l’extraction du nickel en Indonésie, l’impact de l’extraction du lithium sur la qualité et la quantité de l’eau en Amérique du Sud, ou encore les problématiques sociales liées à l’extraction du cobalt sociales au Congo.
Alors que de nouvelles mines s’ouvrent pour répondre à la demande croissante de ces minerais, Robeco encourage les entreprises à maintenir des normes environnementales et sociales élevées.
De même dans son engagement avec des secteurs en transition, Robeco ne se concentre pas uniquement sur les activités en aval ou en amont. Dans le secteur des transports, les équipes examinent l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement des batteries pour véhicules électriques, depuis l’extraction des minerais nécessaires jusqu’à la question plus large de la transition vers l’électrification.
« Nous analyserons certains fabricants de batteries et peut-être aussi certains producteurs de véhicules électriques. Il s’agit donc d’adopter une perspective globale sur la chaîne d’approvisionnement dans ces secteurs de transition, plutôt que de se limiter à des entreprises individuelles. » conclut Ghislaine Nadaud.
Engager le dialogue avec des décideurs politiques
Le second nouveau thème d’engagement concerne les droits des actionnaires. Robeco adopte ici une approche différente de l’engagement traditionnel sur les questions ESG. Les gouvernements et régulateurs, en cherchant à rendre les marchés boursiers plus attractifs grâce à des réglementations favorables aux entreprises, créent souvent des effets inattendus sur les droits des actionnaires, y compris en Europe.
L’attention des équipes se portera davantage sur l’engagement politique, une démarche plus complexe à mettre en œuvre puisqu’elle cible non pas une entreprise en particulier, mais un ensemble de marchés et de régulateurs.
« L’objectif est de protéger les investissements dans leur ensemble, plutôt que d’influencer uniquement un petit nombre d’entreprises ou de portefeuilles. Cette approche privilégie l’engagement politique à celui auprès des entreprises. » explique Michiel van Esch, responsable du Vote chez Robeco.
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