DWS s'est associé au WWF, la plus grande organisation indépendante de protection de la nature au monde, pour co-rédiger un nouveau rapport de recherche soulignant l'importance des investissements avec une approche plus claire des risques et des opportunités liés à l'eau. Cette recherche s'inscrit dans le cadre du Rapport mondial sur les risques, publié chaque année par le Forum économique mondial (WEF).
DWS et le WWF conviennent de la nécessité d'une approche globale pour faire face aux risques liés à l'eau, ce qui nécessite des politiques fortes et ambitieuses de la part des gouvernements, des superviseurs et des régulateurs afin de créer un stimulus économique pour le soutien des investissements qui ont un impact transformationnel. Cela est important si nous voulons augmenter le financement et exploiter la vague croissante d'intérêt pour les questions ESG en général.
Selon le WWF et Francesco Curto, directeur de la recherche chez DWS, les raisons sont multiples :
• Des impacts potentiels catastrophiques sur les sociétés et les économies : aujourd'hui, 785 millions de personnes n'ont pas accès à une source d'eau potable et deux milliards de personnes n'ont pas accès à des installations sanitaires de base. Les mauvaises conditions d'assainissement et d'hygiène ont entraîné la mort de près de 1,6 million de personnes en 2017. En outre, si les rivières, les lacs et les zones humides du monde continuent à se dégrader et si des contraintes non durables sont exercées sur les ressources mondiales en eau, on estime que d'ici 2050, 52 % de la population mondiale, 45 % du PIB mondial et 40 % de la production céréalière mondiale se trouveront dans des zones soumises à un stress hydrique important
• Si nous ne nous attaquons pas aux risques liés à l'eau, nous augmentons les risques de pandémie à l'avenir : l'inaction face aux problèmes climatiques et naturels exacerbe également les crises liées à l'eau, ce qui accélérera la destruction des habitats et réduira la résilience, augmentant ainsi le risque de pandémie à l'avenir.
• Nous ne sommes pas du tout préparés à d'éventuelles crises de l'eau : bien que le WEF ait classé le "risque lié à l'eau" dans son rapport sur les risques mondiaux en fonction de son impact entre 2012 et 2020 parmi les cinq principaux risques et qu'il figure parmi les principaux risques en 2021 en termes de probabilité et d'impact, les mesures prises pour lutter contre les risques liés à l'eau ont été beaucoup moins nombreuses que celles prises pour lutter contre la crise climatique. Pour replacer les choses dans leur contexte, le WEF n'a cessé de signaler les maladies infectieuses et les pandémies dans son rapport annuel sur les risques. Pourtant, avec l'apparition de la COVID-19 en 2020, la plupart des pays du monde n'étaient pas du tout préparés. Cela montre bien pourquoi il ne suffit pas d'identifier un risque, mais qu'il faut surtout s'y préparer et le gérer.