Pour remplir leur déclaration d’IFI, les contribuables doivent valoriser leurs biens immobiliers à leur valeur de marché.
Dans le cadre de sa déclaration d’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), le contribuable doit sélectionner une méthode pour évaluer ses biens. Si sa valorisation est remise en cause par l’administration fiscale, il peut apporter des éléments pour se défendre.
Les biens soumis à l’IFI doivent être déclarés en 2024 pour leur valeur vénale au 1er janvier de la même année. À cet effet, les propriétaires doivent justement valoriser leur patrimoine imposable.
IFI : Le contribuable peut recourir à trois méthodes d'évaluation pour valoriser son bien immobilier
La valorisation d’un bien immobilier doit correspondre à une valeur de marché, parfois diminuée d’une décote. En pratique, les contribuables peuvent recourir à trois méthodes pour valoriser leurs biens. Celle de la comparaison est la plus répandue pour le calcul de l’IFI. Elle consiste à comparer son bien immobilier avec des biens similaires vendus récemment.
Pour les biens donnés en location, la méthode adéquate est l’évaluation par capitalisation du revenu. Cette méthode consiste à appliquer un coefficient de capitalisation aux loyers perçus. Pour certains biens exceptionnels, il est possible d’appliquer la méthode de l’évaluation d’après la valeur antérieure. Cela revient à déterminer la valeur vénale actuelle d’un immeuble en s’appuyant sur son dernier prix de cession. Un coefficient de réajustement est appliqué à ce prix, pour exprimer l’évolution de la valeur de l’immeuble depuis ce transfert de propriété.
Pour accéder à l'intégralité du commentaire, cliquez ICI.
Source : Terre d’Epargne, de Pictet Asset Management
Pour accéder au site, cliquez ICI.