C’est par une déclaration commune que l’AMF et l’ANC (Autorité des Normes Comptables) appellent les professionnels à la plus grande rigueur quant à la manière de valoriser les actifs immobiliers détenus en portefeuille.
Cette déclaration fait suite aux conclusions du HCSF (Haut Conseil de stabilité Financière) qui estimait le mois dernier que le marché immobilier était susceptible de connaitre des phénomènes de bulle.
Durant sa séance du 15 mars, le HCSF a noté « la poursuite, au 4e trimestre 2016, du mouvement de reprise des transactions sur le marché immobilier résidentiel, engagé au 1er trimestre 2015, qui retrouvent les plus hauts niveaux observés jusqu’en 2008 puis début 2012, ainsi que la poursuite de la hausse des prix immobiliers résidentiels depuis fin 2015, malgré certaines divergences régionales. Le HCSF constate un assouplissement des conditions d’octroi de crédit, appelant une vigilance particulière. […] Il estime important que ces évolutions ne contribuent pas à fragiliser le secteur bancaire ni ne favorisent l’apparition d’une dynamique spéculative ».
Aussi, AMF et ANC se penchent sur la valorisation des immeubles détenus par les différents acteurs et sur les méthodes et hypothèses retenues. Certes le prix de marché a une valeur incontestable mais il convient de garder à l’esprit que la prise en compte des transactions les plus récentes au plus haut peut entrainer des «évolutions d'amplitude significative ».
Une alerte qui au premier chef intéressera les gérants détenant de l’immobilier physique dans des véhicules de type SCPI ou OPCI.
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