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Comment positionner les portefeuilles financiers après un premier semestre 2024 plutôt florissant, mais finalement plombé par l'actualité politique française ? L'optimisme économique est-t-il toujours de mise, ou durablement menacé par les développements politiques en France ? Quid des élections américaines ? Pour nous éclairer, Vincent Chaigneau Directeur de la Recherche chez Generali Asset Management, nous présente ses scénarii macroéconomiques et financiers, tandis que Cédric Baron, Responsable des Stratégies multi-actifs et Gérant de GIS Global Multi Asset Income, partage son point de vue sur les perspectives des différentes classes d'actifs à court et moyen terme. 

Dans un nouvel entretien, Diane Chemla, Responsable du Développement Commercial chez BNP Paribas REIM, partage sa vision sur les évolutions attendues du marché immobilier au cours des prochains mois. Interviewée par Jonathan Benharrous, Directeur du Développement des Réseaux Externes chez Intencial Patrimoine, Diane Chemla met en avant l'OPCI BNP Paribas Diversipierre, un produit d'épargne labellisé ISR (Investissement Socialement Responsable) et souligne les perspectives de croissance de cet OPCI. 

Ali Dibadj, PDG, et Matt Peron, Responsable mondial du pôle Solutions, expliquent pourquoi un coût du capital plus élevé et une vague d’innovation sont susceptibles de créer des opportunités, et ainsi permettre aux investisseurs capables de se montrer sélectifs de faire la différence entre les entreprises bien positionnées et celles qui n’apprécient pas l’ampleur de ce changement radical. 

Les marchés High Yield terminent le mois de juin en territoires positifs. Le marché américain a gagné 0,84 % et dépasse le marché européen qui progresse de 0,54 %, impacté par l'élargissement des primes de risque dû aux tensions politiques en France après les élections européennes. Les facteurs techniques continuent desoutenir la classe  d’actif Crédit malgré un ralentissement des chiffres de collecte. Le cycle de baisse de taux commence à se préciser, la BCE ayant acté sa première baisse et les chiffres américains laissant croire, pour le moment, une probable baisse de taux de la FED en 2024. Enfin, le marché primaire, bien qu’en baisse, est resté actif.

Retrouvez les estimations actuelles de la DWS concernant l’économie, les marchés et les classes d'actifs. 

Il n’y aura pas de crise économico-financière en France dans les mois à venir ni de solutions aux problèmes posés par les finances publiques, soulignent les spécialistes d'Edmond de Rothschild Asset Management. Aucun des trois blocs n’a de majorité et aucun des deux blocs dont le programme économique inquiétait les investisseurs ne sera en mesure d’attirer d’autres sensibilités pour former une coalition majoritaire. Au mieux, une partie de la gauche pourrait rejoindre le bloc central mais ça serait sa partie modérée et elle serait minoritaire au sein d’une telle alliance.