Dans sa lettre hebdomadaire, Natixis AM revient sur les marchés obligataires. Voici les idées fortes à retenir de leur analyse :
Janet Yellen reste prudente : « l’économie américaine sort progressivement de sa phase de ralentissement entamé au 4T15. (…) La demande des ménages reste l’élément moteur. Le revenu disponible réel est en croissance de 2,7% grâce aux créations d’emplois. (…) L’inflation était stable en février selon le déflateur des prix à la consommation (…) Janet Yellen s’est donnée du temps en minimisant le redressement récent de l’inflation (…) le gradualisme cher à Janet Yellen sera préservé en raison des risques extérieurs pesant sur les perspectives de croissance aux États-Unis ».
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Zone euro : rebond encourageant du crédit aux entreprises : « En zone euro, les enquêtes devraient conforter un scénario de stabilité de la croissance au 1S16. L’estimation flash de l’inflation devrait rester inférieure à zéro au mois de mars. La politique monétaire favorisera le redressement de l’octroi de crédit bancaire. (…) les prêts aux ménages, y compris la dette hypothécaire, ont en revanche ralenti sur les premiers mois de l’année ».
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Volatilité sur les spreads souverains : « L’action de la BCE n’a pas engendré de resserrement des spreads périphériques. Hormis les épisodes de volatilité liés à la situation grecque l’an dernier et la débâcle boursière de janvier-février, les spreads de la classe d’actifs sont d’une grande stabilité (…) nous observons un élargissement des primes espagnoles et, à un degré moindre italiennes au cours des dernières semaines.
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« Nous prônons en revanche la neutralité sur la dette française (…) Nous conservons une exposition aux spreads périphériques, principalement via l’Italie. L’exposition au 10 ans espagnol et au 2 ans irlandais sont relevés afin de compenser la perte de portage sur les emprunts core ».
EF/FL