Dans sa revue hebdomadaire, David Ganozzi, gérant de l’allocation chez Fidelity fait le point sur les conditions de marchés. Extraits.
« Désormais, plus une semaine ne se passe sans bonnes nouvelles sur le front conjoncturel. Et en matière de bons chiffres, les États-Unis continuent de se distinguer. (…) Et ce printemps conjoncturel n’est désormais plus circonscrit à la seule économie américaine. Après les bons chiffres de la semaine passée, la zone euro a fait état vendredi dernier d’un PMI manufacturier en légère progression (…). En Chine aussi les nouvelles sont encourageantes puisque l’activité industrielle est enfin sortie de sa phase de contraction ».
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« Mais dans l’environnement actuel, le retour de la croissance n’est pas un gage de hausse sur les marchés. Comme la semaine précédente, les indices boursiers sont encore passés à côté des bonnes nouvelles ».
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« La tendance baissière de la semaine écoulée tient aussi au repli des cours du pétrole qui sont repassés sous les 40 dollars. Une rechute motivée par le refus de l’Arabie Saoudite de geler sa production si l’Iran ne s’aligne pas sur cette décision le 17 avril prochain à Doha lors de la réunion des pays producteurs. Et tout porte à croire que, jusqu’à cette date, les fluctuations des cours du baril vont continuer de faire la pluie et le beau temps sur les marchés actions ».
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« (…) ce sont les actifs risqués qui ont le plus pâti de la défiance des investisseurs. Une tendance qui tient essentiellement au repli des matières premières (…). Dans un environnement marqué par la corrélation des actifs, les actions ont aussi accusé le coup. Les obligations creusent, dans ce contexte, un peu plus leur avance au palmarès qui prévaut depuis janvier (…) Les actions repassent en deuxième position (…) tandis que les matières premières ferment désormais la marche avec une baisse (…)».
EF/FL