Attention danger : trop souvent les investisseurs « chassent la performance » et risquent de passer à côté de leur objectif. C’est un des enseignements de Morningstar avec la notion de « Investor Return ».
Cet « Investor Return » n’est pas calculé en se contentant de prendre en compte la performance de point à point sur une période donnée. Car c’est bien connu, les investisseurs, souvent, achètent et vendent aux mauvais moments. Le « Investor Return » tient compte des flux de souscription. Voir l’article « Ce qu'il en coûte de courir après la performance » que vient de publier le site Morningstar.
Schématiquement « l’Investor Return » pondère la performance avec les encours, comprendre par-là que sont pris en considération les entrées et les sorties du fonds des investisseurs. Bref, il s’agit de calculer en quelque sorte un TRI (Taux de rendement interne)
Dans l’exemple si dessus, on est en face d’un placement qui affiche un rendement annualisé de 3,9%. Si on tient compte des flux de souscription sur la même période la performance apparait nettement moins séduisante (-15,4%).
En effet, seul un investisseur qui serait resté investi sur toute la période observée recevrait un rendement annualisé de 3,9%. Mais en pratique, les flux de souscription (et les demandes de remboursement) s’égrènent au fil de la période.
EF/FL