La finance par internet n’en finit pas de faire des émules, après Yomoni et autre Marie Quantier, c’est au tour de WeSave de prendre place sur le marché.
L’entreprise se positionne sur le segment de l’épargne en ligne avec un contrat d’assurance vie (accessible à partir de 10.000 euros) conçu en partenariat avec Suravenir et compte Amundi à son capital.
Elle propose une gestion avec une dizaine de profils. On va au-delà des 3 sacro-saints types (défensif, équilibré, dynamique). Surtout, alors que les profils sont traditionnellement figés (un type prudent correspond par exemple à une part actions de l’ordre de 35%), les promoteurs de WeSave proposent une définition « flexible » des profils en fonction de l’environnement de marché.
WeSave se définit comme un conseiller à part entière, avec actuellement une équipe de 16 personnes dont 7 salariés habilités CIF. L’objectif est de doubler les effectifs d’ici un an en élargissant l’offre avec d’autres produits (PERP, Madelin…), et vise 20.000 clients en 2020.
Mais où la société ira-t-elle les chercher sur un marché qui est en train de s’encombrer à grands pas ? Certes WeSave présente les ingrédients habituels de la fintech (techno, éléments de discours sur l’évolution des habitus de l’épargnant, design), mais il n’est pas sûr que cela suffise.
FL/EF