Bill Hench, gérant small et micro caps de Royce & Associates, filiale de gestion de Legg Mason, présente, dans le point marché Legg Mason de ce mois, sa vision des small caps américaines.
« Après avoir surperformé les grandes capitalisations de mars 2009 à décembre 2013 (+30,6% pour l’indice Russell 2000 contre 25,9% pour le S&P 500) (…) l’indice Russell 2000 est entré dans une phase de baisse fin janvier 2014 de plus de 20 % par rapport à ses plus hauts historiques».
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« Par conséquent, les primes de valorisation de l’indice Russell 2000 ont atteint leur plus bas niveau (…) reconstituant ainsi le potentiel d’appréciation relatif des petites capitalisations par rapport aux grandes capitalisations. »
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« Il existe plusieurs raisons d’être optimiste pour ce segment de la cote américaine ».
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« [Une] étude menée par Royce & Associates sur l’indice Russell 2000 montre que lors des précédentes phases de marché baissier, 8 fois sur 9 la hausse du marché est en moyenne de +17,3% sur les 12 mois suivants. En d’autres termes, après avoir largement sous-performé ces derniers temps, le marché des petites capitalisations boursières américaines est prêt à repartir ».
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« Les petites capitalisations américaines décotées montrent peut-être déjà les signes d’une inflexion vers des jours meilleurs ; au 31 mars, sur un an glissant, l’indice Russell 2000 Growth a baissé de 4,77% alors que l’indice Russell 2000 Value s’est apprécié de 1,18% ».
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« [Par ailleurs], si la devise américaine avait continué à s’apprécier, les petites capitalisations auraient alors été mieux placées pour résister à la tempête ».
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« [En effet] la plus grande exposition des petites et micro capitalisations au marché intérieur en comparaison des grandes capitalisations font qu’elles sont en général moins affectées par une devise plus forte ».
EF/FL