Une vision en demi-teinte des marchés, chez Degroof Petercam, pour l’année 2016 : entre Brexit et politiques des banques centrales, l’or semble retrouver son caractère de valeur refuge.
« Depuis le début de l’année les principaux indices boursiers ont connu quatre phases : deux baisses et deux hausses ».
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« Il se peut que les turbulences continuent, même si on observe depuis quelques semaines une moindre volatilité (…). En effet, si la remontée des cours boursiers ces deniers jours est salutaire, il n’est pas certain que les éléments à l’origine de cette remontée s’avèrent pérennes, surtout dans un environnement où le risque politique va augmenter à l’approche notamment du référendum au Royaume-Uni ».
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« Le référendum [britannique] pourrait provoquer une nouvelle crise dans la zone euro (…) on repartirait sur un mouvement de montagnes russes sur les marchés boursiers ».
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« Plus de 60% des emprunts d’Etat offrent à l’heure actuelle un rendement réel négatif. Le niveau bas des taux obligataires fait que les emprunts de qualité ne peuvent plus jouer leur rôle d’absorbeur de chocs dans un portefeuille diversifié ».
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« L’or semble avoir retrouvé la faveur des investisseurs. Le cours du métal jaune a progressé de 16 % sur le premier trimestre, enregistrant sa hausse trimestrielle la plus importante en près de 30 ans. Les inquiétudes sur la santé de l’économie mondiale et les troubles sur les marchés boursiers ont permis à l’or de retrouver son caractère de valeur refuge ».
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« A noter que selon le World Gold Council, les banques centrales elles-mêmes ont acheté plus de 336 tonnes d’or sur le second semestre 2015, ce qui constitue un chiffre record ».
EF/FL