La publication des résultats de LVMH cette semaine met une nouvelle fois en lumière l’industrie du luxe et ses paradigmes. Certains médias attirent l’attention sur le fait que la fortune de Bernard Arnault a bondi de 12 milliards le jour de la publication, attisant probablement le mépris/l’incompréhension d’une partie de la population, considérant LVMH comme un symbole d’injustice. Pourtant, ce fleuron de l’industrie française devrait susciter de la fierté.
Sur les 270 marques de luxe présentes dans le monde, près de la moitié sont françaises. Le luxe est souvent associé à la France en raison de sa longue histoire dans le domaine de l'artisanat et de la mode. Depuis le Moyen-Âge, les artisans français ont été reconnus pour leur excellence dans les métiers d'art, tels que la joaillerie, la maroquinerie, la couture, la parfumerie et la gastronomie.
La France est également connue pour son sens de l'esthétique, de l'élégance et du raffinement, qui se reflète dans son style de vie, sa mode et son art de vivre. De grands noms du luxe français tels que Chanel, Louis Vuitton, Hermès, Dior et Cartier ont établi des normes élevées de qualité, d'innovation et d'élégance, qui ont contribué à leur succès mondial. Enfin, la France dispose d'un savoir-faire traditionnel et d'une expertise technique inégalée dans de nombreux domaines, ce qui lui permet de produire des produits de luxe de haute qualité et de grande valeur ajoutée. Cette combinaison d'histoire, de culture, de style et de savoir-faire a permis à la France de se positionner comme leader mondial dans l'industrie du luxe. Mais l’industrie fait face à de nouveaux défis, notamment concernant le remplacement de la main d’œuvre qualifiée issue de la génération X qui arrivera à la retraite dans les prochaines années, ou encore la prise en compte de critères importants de durabilité.
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Par Jean-Baptiste Coulm, Gérant d'actifs
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