L’étude annuelle mondiale de Natixis AM, réalisée auprès de 7.100 investisseurs particuliers, met en lumière la « faible compréhension des risques et du rôle de la gestion indicielle ».
Il est vrai que cette année, dans un univers de marché marqué par une forte volatilité, beaucoup d’investisseurs se sont repliés vers la gestion indicielle (en témoigne notamment la collecte importante des ETF).
Néanmoins, la gestion indicielle semble être mal interprétée par les particuliers qui pensent majoritairement, à tort, que « les fonds indiciels et les ETF sont moins risqués », que « leur utilisation peut les aider à minimiser leurs pertes » ou encore « qu’ils leur donnent accès à de meilleures opportunités d’investissements ».
Une perception en rupture avec les récentes enquêtes de Natixis Global AM menées auprès des investisseurs institutionnels et des conseillers financiers qui affirment privilégier la gestion active pour « tirer parti des mouvements de marché, générer de l’alpha et améliorer le profil de rendement/risque de leur portefeuille sur le long terme ».
Autre enseignement de l’étude Natixis : les investisseurs particuliers ont bien consciences des conditions de marchés actuelles, « 66% des investisseurs français pensent ainsi que l’approche traditionnelle actions/obligations ne répond plus à leurs besoins ».
Ils recherchent des stratégies moins corrélées au marché, davantage de diversification pour leur portefeuille et privilégient l’investissement à long terme. Ainsi, 52% ont abordé le sujet de l’investissement alternatif avec leurs conseillers financiers.
Concernant ces derniers, les investisseurs français en sont friands et pour cause : 66 % d’entre eux pensent qu’ils apportent « une réelle valeur ajoutée ». Et que les conseillers physiques se rassurent, seul 10% des investisseurs utilisent les services d’un robo-advisor.
Conseillers, à vous de jouer !
Pour accéder à la vidéo des résultats de l'étude, cliquez ICI
Pour accéder à l'étude complèter, cliquez ICI
SL/FL