Les « in/out » spéculent sur ce que sera l’après référendum. Andrew Belshaw, directeur des investissements de Legg Mason analyse la situation et met en avant l’impact économique qu’aurait une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Le Royaume-Uni n’en est pas à son premier référendum sur son maintien ou non au sein de l’Union européenne. Mais le Royaume-Uni peut-il « vivre » sans l’Europe ? Andrew J Belshaw passe en revue les différents accords possibles qui devront être négociés avec l’Europe (1) afin de protéger la croissance économique du pays. Rappelons que l’Union Européenne représente le plus gros des exportations au Royaume-Uni.
Malgré des statistiques serrées, l’équipe estime « que la victoire du maintien dans l'Europe est l'issue la plus probable».
En revanche, si le scénario contraire se réalise « la livre sterling chuterait ainsi que les actions et obligations d'entreprises britanniques et européennes, les plus touchées étant celles qui sont exposées aux échanges entre le Royaume-Uni et l'UE. (…). Les spreads des pays de la périphérie s'élargiraient et on assisterait à un regain de volatilité ».
Mais, les banques centrales européenne et anglaise empêcheraient « la propagation de l'instabilité à l'ensemble du système bancaire pour calmer les marchés » en injectant des liquidités.
In fine, une sortie de l’UE provoquerait un risque à court terme. Mais l’impact sur le long terme parait plus discutable selon la maison car « les deux moteurs principaux de la croissance, à savoir la productivité et la main d'œuvre, détermineraient en dernier ressort la performance économique absolue et relative du pays »
EF/FL
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(1) Par exemple, adhérer à l’EEE (Espace Economique Européen) comme la Norvège ou bien encore négocier un accord bilatéral, à l’instar de la Suisse.