Laurent Saint-Aubin, gérant actions immobilier chez Sofidy réagit aux conclusions du Haut Conseil de Stabilité Financière sur le marché immobilier commercial. Extraits.
« Dans sa dernière étude, le HCSF indique que l’immobilier commercial français (1) pourrait présenter une surévaluation, dans une fourchette de 15%-20%, avec des chiffres proches de 30% pour certains segments tels que les bureaux parisiens».
[…]
Selon le HCSF, « les taux ne peuvent baisser indéfiniment, si bien que ce soutien à des valorisations croissantes n’est pas pérenne ».
[…]
Ce constat n’est pas partagé par la maison : l’analyse de l’immobilier commercial chez Sofidy est « axée sur les foncières cotées qui poursuivent une stratégie « value added »(2) recherchant des actifs à retravailler soit en termes de matière locative soit de transformation immobilière ».
[…]
« La surévaluation particulière du segment des bureaux parisiens relevée par l’étude fait fi de la profondeur sans égale de ce marché en Europe continentale qui justifie des valeurs plus élevées (…). L’exemple de BlaBlaCar et Facebook, deux sociétés emblématiques de l’économie numérique, qui acceptent de payer les loyers les plus élevés du marché dans l’immeuble #cloud est encourageant. »
[…]
« Globalement le marché français de l’immobilier commercial est dual (…) concentré pour l’essentiel sur le quartier central des affaires parisien et le quartier de la Part Dieu à Lyon. Ces quartiers sont caractérisés par des vacances faibles et une bonne résistance des loyers ».
[…]
In fine, « l’immobilier commercial français conserve un potentiel de création de valeur (…) ».
Pour accéder au point marché de Sofidy, cliquer ICI
EF/FL
Voir aussi
(1) Définition : ensemble des biens immobiliers détenus par des acteurs professionnels qui n’en sont pas les occupants, et qui en retirent un revenu à titre habituel, soit le parc immobilier détenu par des investisseurs, en particulier institutionnels.
(2) Stratégie qui vise à restructurer des actifs immobiliers.